L’oïdium du pommier
Agent causal : Podosphaera leucotricha.
Plantes hôtes : le pommier et rarement le poirier.
Symptômes :
- Les pousses de l’année précédentes sont couvertes par un feutrage blanc –grisâtre ;
- les bourgeons oïdiés ont un aspect ébouriffé ;
- Feutrage blanc sur jeunes pousses, fleurs et rameaux ;
- Enroulement, jaunissement et chute des feuilles ;
- Avortement des fleurs ;
- Fruits : aspect liégeux.
Biologie :
- Le champignon se conserve en hiver sous forme de mycélium et de spores dans les écailles des bourgeons ;
- Au printemps, lors du débourrement (stade C-C3), les bourgeons infestés vont donner naissance à des feuilles ou des inflorescences malades (la contamination primaire) ;
- Le mycélium des infections primaires produit des conidies pendant toute la saison. Ces spores détachées par la rosée et disséminées par le vent vont infecter les différents organes de l’arbre (contamination secondaire) ;
- La maladie est favorisée par une forte hygrométrie et des températures comprises entre 10 et 20°C ;
- Les précipitations importantes sont néfastes pour la germination des conidies. Les feuilles sont sensibles à l’oïdium lorsqu’elles sont jeunes. Elles sont réceptives jusqu’à 6 jours après leur apparition ;
- Au-delà de 33°C les spores sont dévitalisées ;
- De 0° à 10°C le développement du mycélium n’est pas possible.
Evaluation du risque :
Surveillez les arbres à partir du stade C3 afin d’estimer l’importance des bourgeons et pousses oïdiés.
Lutte :
- Élimination des pousses oïdiées lors de la taille d’hiver.
- Supprimer les rameaux oïdiés au moment de l’éclaircissage manuel.
- Effectuer des passages spécifiques si l’attaque est importante.
- Évaluer les risques dès l’hiver par observation des bourgeons oïdiés.
- Effectuer des contrôles systématiques pour détecter l’attaque à son début
Positionnement des traitements :
Commencer les traitements à partir du stade C3 :
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